Arezki Metref a fait ses preuves depuis belle lurette comme journaliste puis comme romancier, essayiste à la plume acérée et au style alambiqué. Il a dû faire ses débuts dans la poésie pour réussir dans la prose, à la manière de Tahar Djaout et de Mohamed Dib.
La Kabylie d’aujourd’hui rappelle-t-elle celle d’antan ?
Arezki Metref a commencé son reportage par Bordj Menaïel, peut-être pour des raisons géographiques ; la ville se trouve à l’orée de la Kabylie. Il y a trouvé quelques référents culturels. Le lecteur qui a connu Bordj Menaïel de ces dernières années ne peut se rappeler que des marchands de toutes sortes alignés à perte de vue dans ses principales artères, elle est, avant tout une ville commerçante et elle en a toujours eu la vocation. Bien qu’oubliée ou déconsidérée, la ville a vu passer Alain Delon, le boxeur Hamani, Kateb Yacine et son théâtre ainsi que son groupe d’acteurs qui a créé une ambiance culturelle. Cela doit remonter aux années 1960 et 1970.
source: nouvelle république.