pour traduire un peu
C'est Omar Akouche qui raconte un peu son service avec le parti populaire algerien pendant la colonisation française.
Il est né le 10 novembre 1923 à IJELOUAHENE un village de AAFIR à Bordj Ménaiel, ainé de sa famille il travailla comme agriculteur, et aidait son pere qui etait associé avec un ami dans un troupeau, qu'il guidait d'El HARRACH jusqu'au marché de TIZI OUZOU
Il a commencé le service dans la politique à l'age de 16ans, en 1939, son responsable politique etait ZIDI MOHAMED, sa mission etait de faire la quete d'argent dans son village ijelouahene la somme etait fixée a 20 centimes chacun; auf les pauvres, ils se reunissaient chaque fin de mois avec le responsable ZIDI MOHAMED, son pere ignorant son activité s'inquietait de son retard, mais au retour il disait qu'il etait avec des amis.
Dans d'autres reunions j'ai connu HEMZAOUI SAID, DICHOU AHMED, KHOUDI AMAR, TERBAH RABAH, SI MUSTAFA, ALLAL AMAR, MUSTAFA SAID, BOUDIS AHMED, MOUH TOUIL, OUAMRANE AMAR, KRIM BELKACEM, IDIR et SI SALAH.
En 1943 ZIDI MOHAMED m'a chargé de faire la quete dans le village de BOUMISRA et TALAOUBRID et là c'etait fixé a 30 centimes, à ce moment, mon pere a découvert mon activité au sein du parti, mais je lui expliqué que la vie entre nous et les français etait injuste et inegale nous sommes dans notre pays, nous n'avons pas droit à l'enseignement et au travail la pauvreté augmente et nous payons des taxes pour notre betail, c'est injuste, nous devrions nous insurger contre ça. Mais mon pere craignait beaucoup les français.
en 1944, ZIDI MOHAMED et le frere EL FERTAS de AIN TAYA lui ont trouvé un travail au port, avec la mission de voler des armes des bateaux americains et anglais qui devait attaquer l'allemagne.
Ce qu'il fit, pendant deux mois et demi, les armes ont servi les freres maquisards dans les montagnes et combattant dans les villes.
Merci, tout ce qui se rapporte à cette periode me rend mélancolique, hier meme j'ai été chez le fils ainé de ZIDI MOHAMED, monsieur ZIDI SAID on a discuté un peu, je sais qu'il ne se rend meme pas compte qu'on parle encore de son pere.
j'ai pleuré en lisant le texte.